Le calorifugeage est une opération consistant à isoler les réseaux de tuyauterie de chauffage, qui acheminent l’eau chaude depuis la chaudière collective vers les appartements d’un immeuble.
Mal isolés, ces canalisations entraînent des déperditions de chaleur, synonymes de gaspillage d’énergie.
En effet, l’eau chaude baisse en température jusqu’à son arrivée dans les radiateurs ou robinets.
Conséquence directe : les occupants doivent surchauffer pour obtenir un confort satisfaisant.
En isolant les tuyaux d’un immeuble, avec une gaine qui vient les enrober, il est donc possible de limiter les pertes de chaleur, et donc réduire les factures de chauffage. Un geste intéressant alors que les tarifs de l’énergie s’envolent.
À NOTER :
Isoler la tuyauterie ne nécessite pas d’intervenir sur du gros œuvre. Le calorifugeage est l’un des travaux de rénovation énergétique les moins contraignants. Outre le gain d’énergie et l’amélioration de l’efficacité du système de chauffage, le calorifugeage participe à combattre l’insalubrité des parties communes.
En effet, il contribue à éviter le gel des canalisations en hiver, mais également les infiltrations dues à la condensation. On y gagne également en propreté ! Une fois isolés, les tuyaux sont sertis de PVC : les tuyaux vétustes ne s’effritent donc plus au sol des caves et des parkings.
L’isolation des tuyaux protège votre installation contre les températures ambiantes et permet de conserver la chaleur ou le froid dans les réseaux entre le point de production et le consommateur final.
Le calorifugeage permet de réduire, voire de supprimer, les déperditions thermiques du réseau de tuyaux ce qui réduit la consommation énergétique et donc vos dépenses.
En utilisant moins d'énergie, on émet moins de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Le calorifugeage protège les canalisations contre le gel en hiver, évitant ainsi les problèmes de fuite ou de rupture de canalisations causés par la dilatation de l'eau lorsqu'elle gèle.
Les points singuliers désignent les vannes, robinets, réducteurs, compteurs et points chauds présents en chaufferie et sous-station.
Souvent à l’origine de déperditions thermiques, il s’avère important de les isoler en complément du calorifugeage.
L’isolation des points singuliers est réalisée par la pose de matelas amovibles de laine minérale revêtus d’un tissu technique.
Cette opération financée à 100 % complète le calorifugeage.
Le flocage est une technique d’isolation qui consiste à projeter un matériau isolant fibreux sur la surface à isoler (planchers bas et plafonds), à l’aide d’un pistolet avec une épaisseur minimum de 12 cm pour une bonne isolation thermique et phonique.
Quel isolant ?
La laine de laitier est le matériau fibreux utilisé pour le flocage. Elle est fabriquée à base de laine minérale, et est sous forme de légers flocons.
Quelles finitions ?
Une fois l’isolant projeté sur les parois à isoler, trois types de finitions sont possibles selon le rendu désiré : flocage brut, flocage taloché ou flocage roulé.
Quels objectifs ?
Cette technique a deux objectifs majeurs. Elle permet de protéger les ateliers ou bien les entrepôts contre les potentiels risques d’incendies mais également de bénéficier d’une isolation thermique performante.
Types de Flocage
Flocage propulsé
Traitement isolant sur les plafonds de sous-sols (parkings, caves, vides sanitaires…) en propulsé de laine de laitier sur une épaisseur homogène de 13 cm.
Flocage en plaques
Ce traitement isolant consiste à isoler les plafonds de sous-sols avec des plaques isolantes semi-rigides rivetées. Cette méthode est préférable dans les cas où l’environnement de la pièce à traiter est humide ou sujet aux inondations.
Les combles perdus se situent sous le toit au-dessus d’une pièce chauffée. L’air chaud étant plus léger que l’air froid celui-ci à tendance à remonter. Les combles non isolés, peuvent être responsables d’environ 30% des déperditions de chaleur. En plus d’une économie d’énergie significative, cette opération permet de conserver un maximum de chaleur en hiver et de fraîcheur en été. L’isolation des combles est une opération rapide garantissant de très hautes performances thermiques.
Dans les immeubles avec chauffage collectif, des problèmes surviennent souvent : certains logements sont surchauffés, tandis que d’autres restent froids. Cela résulte d’un déséquilibre dans la distribution d’eau chaude. Bien que la chaudière puisse fonctionner correctement, si la distribution hydraulique n’est pas équilibrée, certains radiateurs ne reçoivent pas suffisamment de chaleur. Certains sont suralimentés, d’autres sous-alimentés, créant un inconfort thermique inégal.
La chaudière à haute condensation en chaufferie permet de produire le chauffage et/ou l’eau chaude sanitaire des logements. Ses performances énergétiques, associées aux aides financières, en font une solution très rentable pour les bâtiments collectifs. La chaudière gaz à condensation permet d’optimiser la récupération de la chaleur contenue dans les produits de combustion, tirant ainsi profit de toute l’énergie libérée lors de la combustion du gaz. En récupérant cette chaleur (dite chaleur latente), la chaudière à condensation bénéficie d’un surplus d’énergie et consomme moins d’énergie que les chaudières classiques.
L’isolation thermique des murs par l’extérieur (ITE) permet de réduire les déperditions thermiques, de limiter les ponts thermiques et d’améliorer l’étanchéité des façades.
Le bâtiment bénéficie d’un ravalement de façade et donc d’une revalorisation du patrimoine.
Ce procédé est réalisé par la pose d’un isolant recouvert d’un enduit ou d’un bardage sans intervention dans les logements occupés.
Afin de réduire la consommation d’énergie des bâtiments collectifs, l’isolation des toitures terrasses (pente inférieure à 5 %) est indispensable.
L’isolation thermique réduit les variations de température de la couche d’étanchéité et prolonge sa durée de vie.
Réalisées depuis l’extérieur, deux techniques d’isolation sont possibles. La première consiste à poser l’isolant entre la membrane d’étanchéité et le pare-vapeur. La deuxième réside à placer l’isolant sur la membrane d’étanchéité existante.
La rénovation globale consiste à réaliser un bouquet de travaux après un audit énergétique : changement de chaudière collective, isolation des combles et planchers bas, ventilation, nouveau système d’éclairage, etc.
Objectif : maximiser la performance énergétique de l’immeuble en supprimant tout gaspillage d’énergie et tout pont thermique.
La rénovation globale vous permet aussi de faire baisser le coût des travaux au maximum grâce au dispositif CEE.
Les travaux de rénovation énergétique sont éligibles à la prime CEE (Coup de pouce Rénovation performante) et à MaPrimeRénov’ Copropriété. Ces deux aides cumulées permettent de financer le coût des travaux jusqu’à 80 %.
ISO TECH ENERGIE
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